Bourse en écologie théorique/écologie des communautés (thèse + postdoc)
Un contrat "jeune scientifique" est proposé au sein de l'école doctorale"Frontières du Vivant" pour effectuer une thèse en écologie des communautés/écologie théorique sur le thème "Zones de protection : impacts sur les populations des espèces exploitées et sur la communauté dans son ensemble, à différentes échelles".
Ces contrats "Jeune scientifique" sont particulièrement intéressants, offrant à la fois une rémunération plus importante que d'autres bourses de thèse (2000 euros brut mensuels) et la possibilité de prolonger la thèse par un post doc (généralement dans un laboratoire différent, souvent à l’étranger).
Les bourses sont ouvertes aux candidats français ainsi qu’à tous les ressortissants de l’Union Européenne. L'objet de la thèse est de comprendre comment l'hétérogénéité spatiale des actions de l'homme sur les populations naturelles influence la probabilité de survie des différentes espèces et la structure de la communauté dans laquelle elles vivent. Cette thématique générale sera appliquée à des situations précises, telles que:
-l'effet de la création de réserves naturelles (marines ou terrestres) sur les communautés vivant dans la réserve, mais aussi pour les communautés voisines. Quelles doivent être les caractéristiques de ces réserves (par exemple taille) pour assurer la survie d'espèces exploitées ailleurs? Comment cette création de réserve affecte-t-elle la communauté à l'échelle locale et régionale (diversité, biomasse etproductivité, structures trophiques, etc.)?
-l'effet du contrôle des ravageurs sur les écosystèmes non agricoles voisins. Sous l'hypothèse que seules les cultures sont traitées, maisque de tels ravageurs vivent également dans les communautés voisines, comment un contrôle localisé affectera-t-il les communautés naturelles adjacentes? Les applications en termes de gestion des populations exploitées ou contrôlées et en termes de conservation des espèces seront particulièrement étudiées. L'effet du manque de sélectivité de certains moyens d'exploitation ou de contrôle seront également abordés. Si cettesélectivité dépend du phénotype des espèces, les effets évolutifs ainsique la conséquence de ces effets évolutifs pour la communauté seront analysés.
La thèse sera basée sur la modélisation de métacommunautés. Les phénomènes évolutifs seront abordés par des techniques de dynamique adaptative. Les modèles seront orientés sur des exemples précis ettestés à l'aide d'analyse de jeux de données. Par conséquent, ce projet nécessite de bonne connaissances en modélisation, programmation et analyse de données et s'adresse avant tout à des étudiants de master d'écologie ayant suivi des UE théoriques ou à des étudiants en master d'informatique ou de mathématique intéressés par ces applications écologiques.
Pour plus de renseignements, contactez: Nicolas Loeuille (nicolas.loeuille@gmail.com, 01 44 27 36 10) ou Roger Arditi (roger.arditi@agroparistech.fr, 01 44 27 26 31) Laboratoire Fonctionnement et évolution des systèmes écologiques(UMR7625, CNRS) Université Pierre et Marie Curie (Paris 6), 7 quai Saint Bernard, Bât. A, 7ème étage, case 237, 75252 Paris cedex 05