Nous proposons un stage de M2 sur d'éthologie/écotoxicologie sur les
interactions hôtes-parasites chez les abeilles (voir en attaché).
Si cela vous intéresse, merci de me contacter:
mathieu.lihoreau@univ-tlse3.fr
MASTER 2 Recherche Éthologie -ecotoxicologie
PROPOSITION DE STAGE -ANNÉE 2021-2022Titre: Effets du parasite Lotmaria passimsur la cognition de l’abeille Apis mellifera
INSTITUTIOND'ACCUEIL Laboratoire :Centre de Recherches sur la Cognition Animale(CRCA), Centre de Biologie Intégrative (CBI)Responsable : Rampon, ClaireOrganisme de rattachement: CNRS –Université Paul Sabatier/Toulouse IIISite web : http://cognition.ups-tlse.frENCADRANTSNoms: MathieuLihoreau et Tamara Gomez-MorachoContact:mathieu.lihoreau@univ-tlse3.fr,Téléphone: 0633435706Site Web: http://www.mathieu-lihoreau.comCollaborateur:Luis-Miguelde Pablos, UniversitédeGrenade, EspagneSUJETLes abeilles sont confrontées àune grande variété de facteurs de stress, comme laperte d'habitat, le changement climatique, les pesticides et les parasites, quimenacent les colonies et les services de pollinisation qu'elles fournissent1. L'abondance croissante de parasites dans les ruchers,tels que Nosema, Varroa destructoret les trypanosomatides, rend urgent l’étude des mécanismes qui sous-tendent les interactions entre les abeilles et leurs parasites. Si les deux premiers parasites ont été étudiés en détails, on dispose encore de peu d'informationsur l'impact des protozoaires trypanosomatides sur la santé des abeilles.En particulier, le parasite trypanosomatideLotmaria passimest prévalentdans les ruchers du monde entier2–4. Sa présence a étéassociéeà une forte mortalité des abeilles et des pertes de colonies en hiver5.Il constitue donc potentiellement un facteur majeur du déclin généralisé des pollinisateurs6. L’objectif dustage est de caractériser la dose minimale de parasites L. passimqui déclenchedes troubles sublétaux comportementaux chez l'abeilledomestique, en mettant l'accent sur la cognition. Si les fonctions fondamentales d'apprentissage et de mémoireimpliquées dans le butinage sont altérées, les colonies ne peuvent pas acquérir de la nourriturepour élever leur couvain et leurs futures reines7. Les résultats contribueront à définir les niveaux de parasites où des mesures prophylactiques pour contrôler la transmission de l’infection.Nos collaborateurs de l’équipe de parasitologie à l’Université de Grenade(Espagne)ontrécemment standardisé une méthode pour isoler L. passimàpartir d’abeilles naturellementinfectées et a généré une collection de souches à tester. Nous comparerons les effets sur la cognition des abeilles