Effets des bactéries du plumage sur les signaux sexuels et les défenses antibactériennes chez le pigeon biset
• Cadre : Laboratoire Ecologie et Evolution, Université Paris VI
• Durée : Entre mi-août et fin Septembre (minimum 3 semaines)
• Lieu de travail : CEREEP île de France, logement sur place (150€) (http://www.foljuif.ens.fr/index.php?option=com_content&view=frontpage&Itemid=1)
• Stage non-rémunéré
• Durée : Entre mi-août et fin Septembre (minimum 3 semaines)
• Lieu de travail : CEREEP île de France, logement sur place (150€) (http://www.foljuif.ens.fr/index.php?option=com_content&view=frontpage&Itemid=1)
• Stage non-rémunéré
Contexte thématique
Notre projet se situe à l’interface entre écophysiologie, écologie comportementale et écologie microbienne.
Nous allons modifier les communautés bactériennes du plumage de pigeons maintenus en volières et nous allons étudier l’effet sur les signaux olfactifs et visuels, et sur les stratégies d’investissement dans les défenses antibactériennes.
Il a été suggéré que les bactéries pourraient jouer un rôle majeur dans la production d’odeur en dégradant des composés non-volatils contenus dans les sécrétions glandulaires. Nous étudierons donc l’effet d’une modification des communautés bactériennes du plumage sur la production de signaux olfactifs.
Les bactéries kératinolytiques dégradent la structure des plumes et agissent ainsi négativement sur la condition et la coloration du plumage, des signaux sexuels chez de nombreuses espèces. Nous nous attendons donc à ce que les pigeons ayant davantage de bactéries kératynolitiques aient un plumage en moins bonne condition, et des couleurs plus fades. En outre, les plumes noires contiennent de la mélanine et sont connues pour être plus résistantes à l’action des bactéries kératinolytiques que les plumes blanches. Nous testerons donc si les pigeons noirs résistent mieux à une augmentation de la quantité de bactéries du plumage que les pigeons blancs.
Enfin, cette expérience nous permettra également d’étudier l’effet des bactéries du plumage sur les stratégies d’investissement des pigeons. Nous nous attendons à ce que les pigeons ayant davantage de bactéries sur leur plumes investissent davantage dans les défenses antibactériennes (système immunitaire, comportement de toilettage, sécrétions uropygiennes) et dans la protection antibactérienne de leurs poussins (transfert de lisozyme ou d’anticorps).
Nous allons modifier les communautés bactériennes du plumage de pigeons maintenus en volières et nous allons étudier l’effet sur les signaux olfactifs et visuels, et sur les stratégies d’investissement dans les défenses antibactériennes.
Il a été suggéré que les bactéries pourraient jouer un rôle majeur dans la production d’odeur en dégradant des composés non-volatils contenus dans les sécrétions glandulaires. Nous étudierons donc l’effet d’une modification des communautés bactériennes du plumage sur la production de signaux olfactifs.
Les bactéries kératinolytiques dégradent la structure des plumes et agissent ainsi négativement sur la condition et la coloration du plumage, des signaux sexuels chez de nombreuses espèces. Nous nous attendons donc à ce que les pigeons ayant davantage de bactéries kératynolitiques aient un plumage en moins bonne condition, et des couleurs plus fades. En outre, les plumes noires contiennent de la mélanine et sont connues pour être plus résistantes à l’action des bactéries kératinolytiques que les plumes blanches. Nous testerons donc si les pigeons noirs résistent mieux à une augmentation de la quantité de bactéries du plumage que les pigeons blancs.
Enfin, cette expérience nous permettra également d’étudier l’effet des bactéries du plumage sur les stratégies d’investissement des pigeons. Nous nous attendons à ce que les pigeons ayant davantage de bactéries sur leur plumes investissent davantage dans les défenses antibactériennes (système immunitaire, comportement de toilettage, sécrétions uropygiennes) et dans la protection antibactérienne de leurs poussins (transfert de lisozyme ou d’anticorps).
Le stagiaire participera aux observations comportementales, aux captures de pigeons, aux mesures morphométriques, au suivi des poussins, aux prises de sang, et à l’entretien des volières.
Contact :
Contacter Sarah Leclaire de l’équipe « Ecophysiologie Evolutive » par courrier électronique : sarahlecl@hotmail.com
Contacter Sarah Leclaire de l’équipe « Ecophysiologie Evolutive » par courrier électronique : sarahlecl@hotmail.com