Un sujet de thèse portant sur la latéralité sociale est proposé dans le cadre de l'école doctorale de l'université de Rennes1.
La latéralité sociale est au cœur de deux théories très actuelles portant (1) sur l’évolution de la latéralité au niveau populationnel et (2) sur l’évolution du langage. Des travaux récents suggèrent que la latéralisation cérébrale est plus ancienne que prévue et a pu évoluer dans un premier temps pour les processus perceptuels, comme la vision. La latéralité visuelle, à travers la latéralité sociale, est actuellement considérée comme la clef des asymétries comportementales au niveau de la population (Vallortigara et Rogers 2005). De plus, la latéralité sociale et plus précisément la latéralité des gestes communicatifs chez les grands singes, est également mise en avant pour expliquer l’évolution du langage (Corballis 2002). Cette thèse bénéficiera d'un soutient financier de l'ANR (2009-2012: "Latéralité manuelle chez l'enfant et le primate pour les manipulations d'objets et la communication gestuelle").
Ce travail comprendra 2 parties complémentaires. Dans un premier temps, des gestes communicatifs seront recherchés chez les primates non-humains, plus particulièrement chez les cercocèbes. Nous testerons l’hypothèse émis par Corballis (2002) selon laquelle l’origine du langage est à rechercher dans la communication gestuelle. Après avoir vérifié que la latéralité perceptuelle est plus marquée la latéralité motrice, nous nous intéresserons au rôle joué par la socialité sur la latéralité au niveau populationnel. En nous basant sur l’étude de différentes formes de latéralité (motrice et/ou perceptuelle dont la latéralité sociale) chez des espèces de primates humains et non-humains de différents niveaux de socialité, nous testerons si ce facteur social est le facteur clef de la lateralité au niveau populationnel.
Personne à contacter pour plus de renseignement : Catherine Blois-Heulin : catherine.blois-heulin@univ-rennes1.fr
Cordialement
C. Blois-Heulin
UMR 6552
Station Biologique
35380 Paimpont
http://www.ethos.univ-rennes1.fr/
La latéralité sociale est au cœur de deux théories très actuelles portant (1) sur l’évolution de la latéralité au niveau populationnel et (2) sur l’évolution du langage. Des travaux récents suggèrent que la latéralisation cérébrale est plus ancienne que prévue et a pu évoluer dans un premier temps pour les processus perceptuels, comme la vision. La latéralité visuelle, à travers la latéralité sociale, est actuellement considérée comme la clef des asymétries comportementales au niveau de la population (Vallortigara et Rogers 2005). De plus, la latéralité sociale et plus précisément la latéralité des gestes communicatifs chez les grands singes, est également mise en avant pour expliquer l’évolution du langage (Corballis 2002). Cette thèse bénéficiera d'un soutient financier de l'ANR (2009-2012: "Latéralité manuelle chez l'enfant et le primate pour les manipulations d'objets et la communication gestuelle").
Ce travail comprendra 2 parties complémentaires. Dans un premier temps, des gestes communicatifs seront recherchés chez les primates non-humains, plus particulièrement chez les cercocèbes. Nous testerons l’hypothèse émis par Corballis (2002) selon laquelle l’origine du langage est à rechercher dans la communication gestuelle. Après avoir vérifié que la latéralité perceptuelle est plus marquée la latéralité motrice, nous nous intéresserons au rôle joué par la socialité sur la latéralité au niveau populationnel. En nous basant sur l’étude de différentes formes de latéralité (motrice et/ou perceptuelle dont la latéralité sociale) chez des espèces de primates humains et non-humains de différents niveaux de socialité, nous testerons si ce facteur social est le facteur clef de la lateralité au niveau populationnel.
Personne à contacter pour plus de renseignement : Catherine Blois-Heulin : catherine.blois-heulin@univ-rennes1.fr
Cordialement
C. Blois-Heulin
UMR 6552
Station Biologique
35380 Paimpont
http://www.ethos.univ-rennes1.fr/