Connectivité paysagère structurelle et fonctionnelle : les bassins d’orage routiers
comme habitats pour les amphibiens
Niveau : Stage de M2 gratifié
Durée : 5 à 6 mois en 2019
Encadrant : Jonathan Jumeau (CD67) et Antonin Conan (CNRS)
Structure d’accueil : Conseil Départemental du Bas-Rhin
Profil souhaité : naturaliste amphibien, bonnes notions de modélisation et d’écologie du paysage
Contact :03 68 33 84 48 / 06 07 62 33 63, mail : jonathan.jumeau@bas-rhin.fr
Contexte
Les bassins d’orage routiers sont des points d’eau artificiels
construits le long des axes routiers et autoroutiers. Ils
collectent les eaux de ruissellement de la chaussée afin de
les stocker et de les dépolluer avant leur évacuation dans
l’environnement. Ces bassins, bien que recueillant de
nombreux polluants (métaux lourds, HAP, produits
agricoles…) servent de refuge à une grande variété
d’espèces dont les amphibiens, taxon en fort déclin à l’échelle mondiale. Si la question de l’impact
réel des polluants sur la viabilité des populations y résidant est étudiée en parallèle de ce stage, la
contribution en tant qu’habitats interconnectés à la dynamique
populationnelle/métapopulationnelle n’est pas connue. Dans le cas du crapaud vert, espèce
protégée et se trouvant dans sa limite d’aire de répartition occidentale en Alsace, les plus fortes
densités de populations connues du Bas-Rhin sont notamment situées dans les bassins d’orage.
Mais ces bassins sont-ils isolés ou bien s’intègrent-ils dans un réseau de points d’eau variés
(mares, étangs) ? Dans ce dernier cas, qu’elle est leur apport sur la connectivité globale ? Il est
tout à fait envisageable que deux sous-populations ne soient connectées que par le réseau de
bassins d’orages, ceux-ci étant distribués en linéaires et reliés via des aménagements
d’assainissement.
Travail attendu
Le candidat retenu devra mener une analyse de percolation du milieu. Grâce à la cartographie
d’occupation du sol et des données de localisation des mares semi-naturelles, il pourra affecter à
chaque élément du paysage un coefficient de résistance qu’il obtiendra dans la littérature et
auprès de spécialistes. En renseignant ces coefficients, les distances de dispersion connues, la
taille des taches d’habitats et la structure du paysage, le candidat pourra modéliser la connectivité
structurelle du paysage pour les amphibiens (logiciel Graphab). II vérifiera en parallèle la
pertinence des corridors fournis par le logiciel en allant sur le terrain, les bottes aux pieds,
rechercher les amphibiens et les possibles couloirs de migration non obtenus via Graphab.
Cette analyse sera effectuée en considérant dans un premier temps les bassins d’orage comme
habitats, puis dans un second temps en retirant les bassins comme points d’eau afin de pouvoir
comparer leur apport à la connectivité structurelle paysagère.
En parallèle, le candidat participera à la rédaction d’un protocole d’évaluat ion de la connectivité
fonctionnelle qui sera ou non appliqué au présent stage en fonction du temps nécessaire pour le
bon accomplissement de l’étude structurelle.
Profil recherché
Naturaliste ayant au moins un attrait pour les amphibiens (savoir les reconnaitre au chant est un
plus). Connaissances en écologie du paysage attendues, et appréciées en modélisation. Être à
l’aise avec l’outil informatique.
comme habitats pour les amphibiens
Niveau : Stage de M2 gratifié
Durée : 5 à 6 mois en 2019
Encadrant : Jonathan Jumeau (CD67) et Antonin Conan (CNRS)
Structure d’accueil : Conseil Départemental du Bas-Rhin
Profil souhaité : naturaliste amphibien, bonnes notions de modélisation et d’écologie du paysage
Contact :03 68 33 84 48 / 06 07 62 33 63, mail : jonathan.jumeau@bas-rhin.fr
Contexte
Les bassins d’orage routiers sont des points d’eau artificiels
construits le long des axes routiers et autoroutiers. Ils
collectent les eaux de ruissellement de la chaussée afin de
les stocker et de les dépolluer avant leur évacuation dans
l’environnement. Ces bassins, bien que recueillant de
nombreux polluants (métaux lourds, HAP, produits
agricoles…) servent de refuge à une grande variété
d’espèces dont les amphibiens, taxon en fort déclin à l’échelle mondiale. Si la question de l’impact
réel des polluants sur la viabilité des populations y résidant est étudiée en parallèle de ce stage, la
contribution en tant qu’habitats interconnectés à la dynamique
populationnelle/métapopulationnelle n’est pas connue. Dans le cas du crapaud vert, espèce
protégée et se trouvant dans sa limite d’aire de répartition occidentale en Alsace, les plus fortes
densités de populations connues du Bas-Rhin sont notamment situées dans les bassins d’orage.
Mais ces bassins sont-ils isolés ou bien s’intègrent-ils dans un réseau de points d’eau variés
(mares, étangs) ? Dans ce dernier cas, qu’elle est leur apport sur la connectivité globale ? Il est
tout à fait envisageable que deux sous-populations ne soient connectées que par le réseau de
bassins d’orages, ceux-ci étant distribués en linéaires et reliés via des aménagements
d’assainissement.
Travail attendu
Le candidat retenu devra mener une analyse de percolation du milieu. Grâce à la cartographie
d’occupation du sol et des données de localisation des mares semi-naturelles, il pourra affecter à
chaque élément du paysage un coefficient de résistance qu’il obtiendra dans la littérature et
auprès de spécialistes. En renseignant ces coefficients, les distances de dispersion connues, la
taille des taches d’habitats et la structure du paysage, le candidat pourra modéliser la connectivité
structurelle du paysage pour les amphibiens (logiciel Graphab). II vérifiera en parallèle la
pertinence des corridors fournis par le logiciel en allant sur le terrain, les bottes aux pieds,
rechercher les amphibiens et les possibles couloirs de migration non obtenus via Graphab.
Cette analyse sera effectuée en considérant dans un premier temps les bassins d’orage comme
habitats, puis dans un second temps en retirant les bassins comme points d’eau afin de pouvoir
comparer leur apport à la connectivité structurelle paysagère.
En parallèle, le candidat participera à la rédaction d’un protocole d’évaluat ion de la connectivité
fonctionnelle qui sera ou non appliqué au présent stage en fonction du temps nécessaire pour le
bon accomplissement de l’étude structurelle.
Profil recherché
Naturaliste ayant au moins un attrait pour les amphibiens (savoir les reconnaitre au chant est un
plus). Connaissances en écologie du paysage attendues, et appréciées en modélisation. Être à
l’aise avec l’outil informatique.