Ecole Doctorale Environnements, Santé, STIC - E2S
Laboratoire d’Etude de l’Apprentissage et du Développement, LEAD, UMR CNRS 5022
Université de Bourgogne, Pôle AAFE, Esplanade Erasme. BP26513. 21065 Dijon Cedex. France
*/Directeur de Thèse (et personne à contacter) : /**Jean-Pierre THIBAUT.*
Courriel : jean-pierre.thibaut@u-bourgogne.fr
Téléphone : 00 33 3 80395756
*/Financement/* : Bourse de 3 ans du Conseil Régional de Bourgogne débutant en octobre 2010
*/Projet – Thématique/.*
De très nombreuses travaux portent sur l’acquisition et le développement des concepts par l’enfant que ce soit dans le cadre de l’étude de la catégorisation, du développement lexical ou des connaissances dites intuitives (ou naïves) de l’enfant. Une question centrale liée à ce développement est celle de la généralisation des concepts et/ou des nouveaux lexèmes appris à de nouvelles situations, de nouveaux contextes, de nouveaux objets. En effet, tout apprentissage lexical et/ou conceptuel se construit à partir d’un ensemble limité d’exemplaires et doit être généralisé sur cette base (par exemple, l’enfant qui apprend le nouveau mot « stylo » est généralement mis en présence d’un nombre limité de stylos, ou qui construit un concept pour ce qui est « vivant » n’a rencontré qu’un nombre fini d’êtres vivants). Par la suite il généralisera les concepts formés à de nouvelles situations, la question centrale devenant « comment et sur quelle base l’enfant procède-t-il à ces généralisations »
Deux grandes écoles s’affrontent sur cette question : d’un côté les enfants commenceraient par généraliser sur une base perceptive puis progressivement sur une base conceptuelle (Smith et coll.), de l’autre les enfants généraliseraient rapidement sur la base de concepts abstraits (Carey, Gelman).
La _question centrale_ de la thèse est celle de la généralisation conceptuelle. Le ou la candidate retenue l’envisagera sous l’angle des thèmes suivants, la catégorisation, le développement du lexique, et le raisonnement par analogie de type A est B ce que C est à D, où il faut généraliser une relation entre A et B sur C et D).
Dans le cas de la catégorisation et l’apprentissage lexical, il s’agira de poursuivre des recherches sur le rôle de la variabilité des stimuli présentés au cours de l’apprentissage conceptuel et son influence sur la généralisation. Souvent, cette variabilité, présente, n’est pas contrôlée. Le but est de contrôler cette variabilité durant l’apprentissage et d’étudier son impact sur la généralisation. On étudiera également comment les contraintes mnésiques (le délai de rétention) interagissent avec la généralisation.
Le cas de l’analogie est semblable : l’enfant doit comprendre quelle relation unissant A et B peut être généralisée à la paire C et D. Nos travaux antérieurs (Thibaut, French, Vezneva, 2010) ont porté sur les variables qui peuvent expliquer la réussite ou l’échec de la compréhension d’analogies sémantiques par l’enfant. Comme c’est le cas pour la catégorisation, les performances obtenues dans cette tâche de généralisation qu’est l’analogie tiennent à la manière dont les enfants utilisent et gèrent les informations conceptuelles et plus particulièrement à leur capacité à inhiber des informations saillantes non pertinentes. Notre objectif est d’étudier l’évolution des stratégies de compréhension des enfants. Pour mieux les cerner, on enregistrera les mouvements oculaires (eye tracking) durant la tâche. La récolte des données se fera sur des enfants francophones de 4 à 10 ans.
*_Connaissances et compétences requises_* : Connaissances sur le développement cognitif de l’enfant, psychologie cognitive de la catégorisation et des concepts. Compétences sur les plans d’expérience et les analyses statistiques « classiques » associées. Connaissance d’un logiciel d’analyse statistique. Compréhension fluente de l’anglais. Aptitude organisationnelle (gestion des expériences avec les écoles) et aptitude à interagir avec de jeunes enfants.
Date limite de soumission à l’école doctorale : 30 mai 2010 à minuit. /Contactez le directeur de thèse avant de soumettre votre projet/.
Voir site : http://www2.u-bourgogne.fr/index/front_office/index_co.php?site_id=183&bg=2&rid=1349&cid=8583
Laboratoire d’Etude de l’Apprentissage et du Développement, LEAD, UMR CNRS 5022
Université de Bourgogne, Pôle AAFE, Esplanade Erasme. BP26513. 21065 Dijon Cedex. France
*/Directeur de Thèse (et personne à contacter) : /**Jean-Pierre THIBAUT.*
Courriel : jean-pierre.thibaut@u-bourgogne.fr
Téléphone : 00 33 3 80395756
*/Financement/* : Bourse de 3 ans du Conseil Régional de Bourgogne débutant en octobre 2010
*/Projet – Thématique/.*
De très nombreuses travaux portent sur l’acquisition et le développement des concepts par l’enfant que ce soit dans le cadre de l’étude de la catégorisation, du développement lexical ou des connaissances dites intuitives (ou naïves) de l’enfant. Une question centrale liée à ce développement est celle de la généralisation des concepts et/ou des nouveaux lexèmes appris à de nouvelles situations, de nouveaux contextes, de nouveaux objets. En effet, tout apprentissage lexical et/ou conceptuel se construit à partir d’un ensemble limité d’exemplaires et doit être généralisé sur cette base (par exemple, l’enfant qui apprend le nouveau mot « stylo » est généralement mis en présence d’un nombre limité de stylos, ou qui construit un concept pour ce qui est « vivant » n’a rencontré qu’un nombre fini d’êtres vivants). Par la suite il généralisera les concepts formés à de nouvelles situations, la question centrale devenant « comment et sur quelle base l’enfant procède-t-il à ces généralisations »
Deux grandes écoles s’affrontent sur cette question : d’un côté les enfants commenceraient par généraliser sur une base perceptive puis progressivement sur une base conceptuelle (Smith et coll.), de l’autre les enfants généraliseraient rapidement sur la base de concepts abstraits (Carey, Gelman).
La _question centrale_ de la thèse est celle de la généralisation conceptuelle. Le ou la candidate retenue l’envisagera sous l’angle des thèmes suivants, la catégorisation, le développement du lexique, et le raisonnement par analogie de type A est B ce que C est à D, où il faut généraliser une relation entre A et B sur C et D).
Dans le cas de la catégorisation et l’apprentissage lexical, il s’agira de poursuivre des recherches sur le rôle de la variabilité des stimuli présentés au cours de l’apprentissage conceptuel et son influence sur la généralisation. Souvent, cette variabilité, présente, n’est pas contrôlée. Le but est de contrôler cette variabilité durant l’apprentissage et d’étudier son impact sur la généralisation. On étudiera également comment les contraintes mnésiques (le délai de rétention) interagissent avec la généralisation.
Le cas de l’analogie est semblable : l’enfant doit comprendre quelle relation unissant A et B peut être généralisée à la paire C et D. Nos travaux antérieurs (Thibaut, French, Vezneva, 2010) ont porté sur les variables qui peuvent expliquer la réussite ou l’échec de la compréhension d’analogies sémantiques par l’enfant. Comme c’est le cas pour la catégorisation, les performances obtenues dans cette tâche de généralisation qu’est l’analogie tiennent à la manière dont les enfants utilisent et gèrent les informations conceptuelles et plus particulièrement à leur capacité à inhiber des informations saillantes non pertinentes. Notre objectif est d’étudier l’évolution des stratégies de compréhension des enfants. Pour mieux les cerner, on enregistrera les mouvements oculaires (eye tracking) durant la tâche. La récolte des données se fera sur des enfants francophones de 4 à 10 ans.
*_Connaissances et compétences requises_* : Connaissances sur le développement cognitif de l’enfant, psychologie cognitive de la catégorisation et des concepts. Compétences sur les plans d’expérience et les analyses statistiques « classiques » associées. Connaissance d’un logiciel d’analyse statistique. Compréhension fluente de l’anglais. Aptitude organisationnelle (gestion des expériences avec les écoles) et aptitude à interagir avec de jeunes enfants.
Date limite de soumission à l’école doctorale : 30 mai 2010 à minuit. /Contactez le directeur de thèse avant de soumettre votre projet/.
Voir site : http://www2.u-bourgogne.fr/index/front_office/index_co.php?site_id=183&bg=2&rid=1349&cid=8583