Troubles de santé affectant le bien-être des vaches laitières :
évaluation de leur fréquence et hiérarchisation de leurs facteurs de risque
Date limite de réception des candidatures : 30 juin 2010
Laboratoire d’accueil : UMR ONIRIS - INRA Biologie, Epidémiologie et Analyse de Risques en santé animale située à Nantes
Encadrement de la thèse : Nathalie Bareille, MC HDR ONIRIS & Isabelle Veissier, DR2 INRA
Ecole doctorale de rattachement : Biologie Santé de l’université de Nantes – Angers & ONIRIS
Financement : EU Welpro / INRA
Contacts : Nathalie Bareille : nathalie.bareille@oniris-nantes.fr ; 02 40 68 76 49
Début de la thèse : fin 2010
Dossier de candidature : curriculum vitae + lettre de motivation montrant l’adéquation de la candidature avec le modèle proposé.
Enjeux socio-économiques et scientifiques
Face à une attente sociétale croissante, des réglementations et programmes visant à garantir le bienêtre des animaux d’élevage se mettent en place. C’est ainsi que des initiatives nationales, comme la charte des bonnes pratiques en élevage, ou privées de la part d’entreprises laitières et de restauration rapide par exemple ont vu le jour ces dernières années. En parallèle, une réflexion européenne est en cours, symbolisée entre autre par le Projet européen Welfare Quality® dont un des objectifs était l’élaboration d’un système d’évaluation/scoring de l’état des animaux.
Dans tous les cas, les élevages pourront faire l’objet de contrôle ou d’évaluation. Il devient donc urgent et crucial d’apporter aux éleveurs des outils de gestion afin de leur permettre non seulement de comprendre l’état de bien-être de leurs animaux mais aussi de leur donner les moyens les plus
efficaces de pallier et corriger un défaut de bien être mis en évidence, ces moyens devant le plus possible être adaptés à leur situation.
Le projet Welfare Quality ® a établi des critères permettant d’évaluer le bien-être animal dans toutes ses dimensions (absence de faim, absence de soif, confort du couchage, liberté de mouvements, absence de blessures, de maladies, …). D’après les premiers résultats du projet Welfare Quality®, issus d’investigations dans des élevages bovins de plusieurs pays d’Europe, il semble que les critères de santé soient de façon constante parmi ceux qui sont les plus difficiles à satisfaire chez la vache laitière. Sur l’ensemble des troubles de santé, le récent rapport EFSA portant sur le bien être des vaches laitières pointe plus particulièrement les infections intra-mammaires et les boiteries. Aussi, afin mettre en oeuvre des actions d’amélioration du bien-être pertinentes dans les troupeaux, il semble indispensable au préalable (i) de comprendre l’origine des troubles de santé constatés (apparition récente ou persistance) et (ii) de pouvoir hiérarchiser les facteurs de risques impliqués dans leur survenue ou leur persistance. En effet, les facteurs de risque d’incidence (apparition de nouveaux cas) et de persistance des cas sont différents. Les premiers, souvent décrits dans la littérature, sont le plus souvent structurels (en lien avec les équipements et conduites d’élevage) alors que les seconds, bien moins étudiés, dépendent en grande partie de la conduite de l’éleveur suite à la survenue du trouble de santé.
Description du projet de thèse
Les objectifs de cette thèse sont (i) d’évaluer la fréquence des troubles de santé majeurs affectant le bien être des vaches laitières en troupeaux bovins laitiers et (ii) de hiérarchiser les facteurs de risque à l’origine de leur survenue ou de leur persistance. A terme, les résultats pourront être utilisés pour mettre au point un outil d’intervention de masse visant à orienter le conseil dans les élevages pour lesquels les scores de bien être animal seraient jugés insuffisants.
Pour ce faire, cette thèse se décomposera en deux volets principaux :
Le doctorant sera accueilli à Nantes au sein de l’équipe d’épidémiologie quantitative animale (6 Enseignants-chercheurs, 2 Ingénieurs de recherche, 5 doctorants) de l’UMR INRA-ONIRIS BioEpAR.
Le thésard bénéficiera d’un co-encadrement d’I. Veissier (coordinatrice projet Welfare Quality ®) de l’ UR3 Herbivores, Equipe Adaptation et Comportements Sociaux pour les aspects bien-être animal.
Compétences que le doctorant acquerra durant sa thèse
Outre les compétences scientifiques classiques (questionnement scientifique, bibliographie, rédaction scientifique…), le doctorant acquerra des compétences en épidémiologie (conception et mise en place d’enquêtes en élevage, analyse statistique de données), en évaluation du bien-être animal ainsi qu’une connaissance des intervenants et des systèmes de production de vaches laitières en France.
Formation et compétences requises
Master2 ou équivalence ; une formation Vétérinaire ou Ingénieur agronome serait un plus.
Bonne connaissance des productions animales et du terrain ; capacités relationnelles.
évaluation de leur fréquence et hiérarchisation de leurs facteurs de risque
Date limite de réception des candidatures : 30 juin 2010
Laboratoire d’accueil : UMR ONIRIS - INRA Biologie, Epidémiologie et Analyse de Risques en santé animale située à Nantes
Encadrement de la thèse : Nathalie Bareille, MC HDR ONIRIS & Isabelle Veissier, DR2 INRA
Ecole doctorale de rattachement : Biologie Santé de l’université de Nantes – Angers & ONIRIS
Financement : EU Welpro / INRA
Contacts : Nathalie Bareille : nathalie.bareille@oniris-nantes.fr ; 02 40 68 76 49
Début de la thèse : fin 2010
Dossier de candidature : curriculum vitae + lettre de motivation montrant l’adéquation de la candidature avec le modèle proposé.
Enjeux socio-économiques et scientifiques
Face à une attente sociétale croissante, des réglementations et programmes visant à garantir le bienêtre des animaux d’élevage se mettent en place. C’est ainsi que des initiatives nationales, comme la charte des bonnes pratiques en élevage, ou privées de la part d’entreprises laitières et de restauration rapide par exemple ont vu le jour ces dernières années. En parallèle, une réflexion européenne est en cours, symbolisée entre autre par le Projet européen Welfare Quality® dont un des objectifs était l’élaboration d’un système d’évaluation/scoring de l’état des animaux.
Dans tous les cas, les élevages pourront faire l’objet de contrôle ou d’évaluation. Il devient donc urgent et crucial d’apporter aux éleveurs des outils de gestion afin de leur permettre non seulement de comprendre l’état de bien-être de leurs animaux mais aussi de leur donner les moyens les plus
efficaces de pallier et corriger un défaut de bien être mis en évidence, ces moyens devant le plus possible être adaptés à leur situation.
Le projet Welfare Quality ® a établi des critères permettant d’évaluer le bien-être animal dans toutes ses dimensions (absence de faim, absence de soif, confort du couchage, liberté de mouvements, absence de blessures, de maladies, …). D’après les premiers résultats du projet Welfare Quality®, issus d’investigations dans des élevages bovins de plusieurs pays d’Europe, il semble que les critères de santé soient de façon constante parmi ceux qui sont les plus difficiles à satisfaire chez la vache laitière. Sur l’ensemble des troubles de santé, le récent rapport EFSA portant sur le bien être des vaches laitières pointe plus particulièrement les infections intra-mammaires et les boiteries. Aussi, afin mettre en oeuvre des actions d’amélioration du bien-être pertinentes dans les troupeaux, il semble indispensable au préalable (i) de comprendre l’origine des troubles de santé constatés (apparition récente ou persistance) et (ii) de pouvoir hiérarchiser les facteurs de risques impliqués dans leur survenue ou leur persistance. En effet, les facteurs de risque d’incidence (apparition de nouveaux cas) et de persistance des cas sont différents. Les premiers, souvent décrits dans la littérature, sont le plus souvent structurels (en lien avec les équipements et conduites d’élevage) alors que les seconds, bien moins étudiés, dépendent en grande partie de la conduite de l’éleveur suite à la survenue du trouble de santé.
Description du projet de thèse
Les objectifs de cette thèse sont (i) d’évaluer la fréquence des troubles de santé majeurs affectant le bien être des vaches laitières en troupeaux bovins laitiers et (ii) de hiérarchiser les facteurs de risque à l’origine de leur survenue ou de leur persistance. A terme, les résultats pourront être utilisés pour mettre au point un outil d’intervention de masse visant à orienter le conseil dans les élevages pour lesquels les scores de bien être animal seraient jugés insuffisants.
Pour ce faire, cette thèse se décomposera en deux volets principaux :
- Un premier, basé sur des enquêtes dans plus d’une centaine d’élevages soumis à l’évaluation Welfare Quality ®, portera sur la décomposition de la prévalence de deux troubles de santé majeurs en termes d’impacts sur le bien-être (mammites et boiteries) en ses contributeurs que sont l’incidence et de la persistance
- Un deuxième, basé sur une analyse de la bibliographie et le recueil et la confrontation d’avis d’experts, visera à hiérarchiser les facteurs de risques d’incidence et de persistance de ces troubles de santé majeurs vis-à-vis de leur impact sur le score de bien-être des vaches laitières obtenu à travers le scoring Welfare Quality ®.
- Pour le premier volet : la mise en oeuvre d’enquêtes en élevage (suivis de cohorte et enquêtes transversales) suivie du traitement statistique des données collectées,
- Pour le deuxième volet : une compilation des connaissances sur les facteurs de risques (métaanalyse de travaux publiés) suivie d’un agrégation d’avis d’experts (Adaptative Conjoint Analysis).
Le doctorant sera accueilli à Nantes au sein de l’équipe d’épidémiologie quantitative animale (6 Enseignants-chercheurs, 2 Ingénieurs de recherche, 5 doctorants) de l’UMR INRA-ONIRIS BioEpAR.
Le thésard bénéficiera d’un co-encadrement d’I. Veissier (coordinatrice projet Welfare Quality ®) de l’ UR3 Herbivores, Equipe Adaptation et Comportements Sociaux pour les aspects bien-être animal.
Compétences que le doctorant acquerra durant sa thèse
Outre les compétences scientifiques classiques (questionnement scientifique, bibliographie, rédaction scientifique…), le doctorant acquerra des compétences en épidémiologie (conception et mise en place d’enquêtes en élevage, analyse statistique de données), en évaluation du bien-être animal ainsi qu’une connaissance des intervenants et des systèmes de production de vaches laitières en France.
Formation et compétences requises
Master2 ou équivalence ; une formation Vétérinaire ou Ingénieur agronome serait un plus.
Bonne connaissance des productions animales et du terrain ; capacités relationnelles.