Offre de stage : Applications de méthodes statistiques basées sur des modèles de réseau à l’analyse de la diversité cultivée et des modes d’approvisionnement en agriculture familiale au Sénégal et au Burkina Faso.
Contexte général: Dans les agricultures africaines comme dans la majorité des pays de la zone pantropicale, les agriculteurs cultivent une large diversité d’espèces et de variétés de plantes pour remplir leurs divers besoins, et faire faces aux variations fréquentes de leur environnement (e.g : climatiques, économiques). L’accès à cette diversité est assuré par la coexistence de différentes sources d’approvisionnement: autres agriculteurs, marchés, boutiques, ou encore magasins officiels et coopératives distribuant des semences certifiées. Cependant, la relation entre : i) les cortèges d’espèces et de variétés cultivées par les exploitations familiales, et ii) leurs sources d’approvisionnement en semences pour ces différentes espèces est méconnue, ainsi que les facteurs qui expliquent l’hétérogénéité de ces pratiques entre les exploitations.
Le stage proposé s’inscrit dans le WP 2 du projet CoEx (Gouvernance adaptative pour la coexistence des systèmes de gestion de la diversité cultivée), qui vise à décrire la diversité des modes de gestion de la diversité cultivée par les agriculteurs en Afrique de l’Ouest. L’objectif général du projet est d’analyser le décalage existant entre les politiques publiques et les lois concernant les semences et les ressources génétiques, d’une part, et les pratiques de gestion de la diversité des plantes cultivées par ses utilisateurs (agriculteurs, sélectionneurs, chercheurs), d’autre part. Sur cette base, CoEx vise à proposer des mécanismes de gouvernance innovants, prenant en compte la diversité des modes de gestion de l’agrobiodiversité.
Contexte général: Dans les agricultures africaines comme dans la majorité des pays de la zone pantropicale, les agriculteurs cultivent une large diversité d’espèces et de variétés de plantes pour remplir leurs divers besoins, et faire faces aux variations fréquentes de leur environnement (e.g : climatiques, économiques). L’accès à cette diversité est assuré par la coexistence de différentes sources d’approvisionnement: autres agriculteurs, marchés, boutiques, ou encore magasins officiels et coopératives distribuant des semences certifiées. Cependant, la relation entre : i) les cortèges d’espèces et de variétés cultivées par les exploitations familiales, et ii) leurs sources d’approvisionnement en semences pour ces différentes espèces est méconnue, ainsi que les facteurs qui expliquent l’hétérogénéité de ces pratiques entre les exploitations.
Le stage proposé s’inscrit dans le WP 2 du projet CoEx (Gouvernance adaptative pour la coexistence des systèmes de gestion de la diversité cultivée), qui vise à décrire la diversité des modes de gestion de la diversité cultivée par les agriculteurs en Afrique de l’Ouest. L’objectif général du projet est d’analyser le décalage existant entre les politiques publiques et les lois concernant les semences et les ressources génétiques, d’une part, et les pratiques de gestion de la diversité des plantes cultivées par ses utilisateurs (agriculteurs, sélectionneurs, chercheurs), d’autre part. Sur cette base, CoEx vise à proposer des mécanismes de gouvernance innovants, prenant en compte la diversité des modes de gestion de l’agrobiodiversité.
Objectif : Le stage proposé visera à analyser les données collectées dans le cadre du projet CoEx au Sénégal et au Burkina-Faso concernant : i) les cortèges d’espèce et de variétés cultivées par les agriculteurs et agricultrices, ii) les modes d’approvisionnement en semences relatifs à chaque espèce ou variété, et iii) les valeurs et fonctions associées.
Pour cela, l’étudiant (e) conduira des analyses statistiques en s’appuyant sur différentes méthodes, et notamment sur les Latent Block Models pour l’analyse de réseaux bipartite (e.g : agriculteur / plante (Thomas et al., 2015)). Il mobilisera pour cela des packages R récents développés par l’équipe du projet.
Environnement de travail : L’étudiant(e) sera basé à Paris dans les locaux de l’UMR Mathématiques et Informatiques Appliqués à AgroParisTech, rue Claude Bernard. Il/elle bénéficiera d’un encadrement interdisciplinaire, avec une référente en statistiques pour le volet méthodologique (Sophie Donnet) et deux référentes en agronomie (Vanesse Labeyrie) et géographie (Christine Raimond) ayant supervisé la collecte de données sur le terrain, pour l’orienter dans la définition des analyses à conduire et l’interprétation des résultats. L’étudiant(e) bénéficiera d’un environnement de travail motivant du fait de son accueil dans une équipe de recherche dynamique et de son intégration dans un projet interdisciplinaire, lui ouvrant ainsi des opportunités pour construire son réseau professionnel.
Profil recherché : Nous recherchons un/une étudiant (e) souhaitant développer ses compétences en analyse de données appliquée à l’agronomie, l’écologie ou les sciences humaines. Il / elle devra impérativement avoir de solides bases et un intérêt avéré pour les statistiques appliquées ainsi qu’une bonne maitrise du logiciel R. Ce stage peut aussi bien concerner des étudiants poursuivant un parcours en agronomie ou en écologie qu’en biostatistiques, de niveau MI ou MII (stages de césure acceptés). L’intérêt pour le travail interdisciplinaire est un atout. Le / la candidat(e) devra faire preuve d’autonomie et de rigueur dans la manipulation et l’analyse des données. Enfin, il/elle devra être en capacité de lire des documents scientifiques en anglais.
Dates du stage : début du stage souhaité entre janvier et mars 2018 pour une durée de 4 à 6 mois.
Gratification : 515 euros nets / mois.
Merci d’envoyer votre CV et lettre de motivation par mail avant le 1er décembre à :
Vanesse Labeyrie
Pour cela, l’étudiant (e) conduira des analyses statistiques en s’appuyant sur différentes méthodes, et notamment sur les Latent Block Models pour l’analyse de réseaux bipartite (e.g : agriculteur / plante (Thomas et al., 2015)). Il mobilisera pour cela des packages R récents développés par l’équipe du projet.
Environnement de travail : L’étudiant(e) sera basé à Paris dans les locaux de l’UMR Mathématiques et Informatiques Appliqués à AgroParisTech, rue Claude Bernard. Il/elle bénéficiera d’un encadrement interdisciplinaire, avec une référente en statistiques pour le volet méthodologique (Sophie Donnet) et deux référentes en agronomie (Vanesse Labeyrie) et géographie (Christine Raimond) ayant supervisé la collecte de données sur le terrain, pour l’orienter dans la définition des analyses à conduire et l’interprétation des résultats. L’étudiant(e) bénéficiera d’un environnement de travail motivant du fait de son accueil dans une équipe de recherche dynamique et de son intégration dans un projet interdisciplinaire, lui ouvrant ainsi des opportunités pour construire son réseau professionnel.
Profil recherché : Nous recherchons un/une étudiant (e) souhaitant développer ses compétences en analyse de données appliquée à l’agronomie, l’écologie ou les sciences humaines. Il / elle devra impérativement avoir de solides bases et un intérêt avéré pour les statistiques appliquées ainsi qu’une bonne maitrise du logiciel R. Ce stage peut aussi bien concerner des étudiants poursuivant un parcours en agronomie ou en écologie qu’en biostatistiques, de niveau MI ou MII (stages de césure acceptés). L’intérêt pour le travail interdisciplinaire est un atout. Le / la candidat(e) devra faire preuve d’autonomie et de rigueur dans la manipulation et l’analyse des données. Enfin, il/elle devra être en capacité de lire des documents scientifiques en anglais.
Dates du stage : début du stage souhaité entre janvier et mars 2018 pour une durée de 4 à 6 mois.
Gratification : 515 euros nets / mois.
Merci d’envoyer votre CV et lettre de motivation par mail avant le 1er décembre à :
Vanesse Labeyrie
UPR GREEN, CIRAD. Campus de Baillarguet, Montferrier-sur-Lez
vanesse.labeyrie@cirad.fr
vanesse.labeyrie@cirad.fr