Structure de groupe et
interactions agressives, existe-t-il des différences
inter-populationnelles chez la perche commune, Perca fluviatilis ?
RENSEIGNEMENTS
SUR L’INSTITUTION D'ACCUEIL
Laboratoire : URAFPA – Université de Lorraine –Faculté des Sciences et Technologies – 54506 Vandoeuvre les Nancy
Organisme de rattachement : Université de Lorraine-INRA
Site web : www.urafpa.fr
RENSEIGNEMENTS
SUR LES ENCADRANTS
PASQUET
Alain & LECOCQ Thomas
Adresse
électronique : alain.pasquet@univ-lorraine.fr;
thomas.lecocq@univ-lorraine.fr
RENSEIGNEMENTS
SUR LE SUJET
Contexte global. Le développement durable de
l'aquaculture repose en partie sur une diversification des espèces produites.
Cette diversification nécessite la domestication de nouvelles espèces.
Cependant, la domestication reste un processus long et difficile. Les programmes
de domestication les plus récents tentent d'améliorer et de rationaliser ce
processus en sélectionnant les taxons qui ont un haut potentiel de
domestication (c.-à-d. qui peuvent facilement être maintenus et reproduits en
captivité et qui présentent un potentiel socio-économique élevé). Néanmoins,
les programmes actuels négligent la différenciation géographique
intraspécifique communément observée entre les populations. Pourtant, celle-ci
conduit à des spécificités locales qui peuvent influencer le potentiel de
domestication.
Contexte du stage. Les densités de population rencontrées
dans l'aquaculture intensive sont sans commune mesure avec celles observées
dans le milieu sauvage. Dans ces conditions, les comportements agressifs entre
les individus deviennent problématiques. En effet, l'impossibilité de fuir dans
cet espace confiné peut conduire à la mort de nombreux individus suite à des
pertes directes causées par les combats et le cannibalisme et au stress social
généré par les interactions agressives. De plus, ces interactions agressives
particulièrement stressantes pour les individus diminuent le bien-être des
poissons. Cette mortalité et ce stress font partie des problèmes majeurs de
l'aquaculture. La domestication des populations sauvages les moins agressives
pourrait participer à une augmentation de la production et du bien-être animal
dans les exploitations piscicoles.
But et description du stage. L’élevage en captivité
présente des contraintes induisant des comportements qui peuvent avoir un rôle négatif
sur la productivité attendue. Dans le cadre des contexes ci-dessus, nous
proposons de tester l’influence de l’origine géographique des populations de
perche (Perca fluviatilis) sur le
comportement social des larves de cette espèce. Les larves seront placées dans des systèmes
d’élevage aux conditions contrôlées et des observations journalières seront
réalisées directement sur ces unités. Les observations seront faites
directement par un observateur durant de courtes périodes choisies au cours du
cycle nictéméral, et à l’aide d’enregistrements vidéo analysés par la suite.
Les variables comportementales de sortie attendues sont : la description
des comportements agressifs, le nombre
d’agressions, de cas de cannibalisme, le taux d’activité et la structure sociale
du groupe (agrégative ou dispersive). De plus, des variables zootechniques
seront relevées : le taux de survie, la croissance des individus et
l’hétérogénéité de taille. Les analyses statistiques permettront de comparer
les variabilités intra-population et inter-population des larves de perche. Encadrants. Dr. Alain PASQUET (CR CNRS) et Dr. Thomas
LECOCQ (MCF); URAFPA EA 3889, INRA USC 340 Université de Lorraine, Faculté des
Sciences et Technologies 54506 Vandœuvre les Nancy Cedex email : alain.pasquet@univ-lorraine.fr
Mots
clés: Comportement, Différenciation géographique, Poissons
(Actinoptérygiens)
Profil de l’étudiant. Curiosité par rapport à
l’animal et son comportement, Ingéniosité et persévérance pour la mise en place
de nouveaux outils, Utilisation de logiciels informatiques
conventionnels (excel, R), Adaptation au travail en équipe.
Période de stage: Février à Juillet 2019
Durée de stage : 6 mois
Modalités de candidature : Envoyer
un CV et une lettre de motivation à alain.pasquet@univ-lorraine.fr, avec en
copie thomas.lecocq@univ-lorraine.fr