Proposition de stage de 6 mois M2 Pro
Ecologie et biologie de la conservation
Ecologie et biologie de la conservation
Un des volets traité par notre équipe (IMBE/IRD Nouméa) concerne la
biologie, l’écologie, le comportement, l’impact sur la biodiversité et
la gestion des populations de chats harets présente en
Nouvelle-Calédonie. Il fait actuellement l’objet d’un travail de thèse
commencée il y a un peu plus d’un an, bien que la récolte de données ait
commencée depuis 2011.
Dans le cadre de ce travail de thèse, déjà bien avancé nous proposons un stage de 6 mois à compter de mi-janvier / début février et préférentiellement pour un étudiant de Master 2 Pro. Plus particulièrement nous proposons à l’étudiant de travailler sur l’étude des déplacements de chats harets en milieu forestier en mettant en œuvre 3 méthodologies d’investigation que nous maitrisons bien maintenant : (i) un jeu d’une trentaine de pièges photographiques automatisés permettant ensuite d’identifier les individus, déterminer leur abondance et estimer des densités de populations, (ii) l’équipement d’individus capturés, avec des colliers GPS permettant d’obtenir un tracé détaillé de leurs déplacements pendant plusieurs jours ou plusieurs semaines, et (iii) une analyse du régime alimentaire (et donc de l’impact à la biodiversité native) par récolte des fèces sur le terrain et analyse au laboratoire des macro-restes non-digérés par comparaison avec une collection de restes trophiques de référence. Ces questions et les résultats obtenus entrent bien évidemment dans l’acquisition de connaissances indispensables pour mettre en œuvre une stratégie de gestion cohérente et pertinente relative aux populations de ce prédateur invasif.
Dans le cadre de ce travail de thèse, déjà bien avancé nous proposons un stage de 6 mois à compter de mi-janvier / début février et préférentiellement pour un étudiant de Master 2 Pro. Plus particulièrement nous proposons à l’étudiant de travailler sur l’étude des déplacements de chats harets en milieu forestier en mettant en œuvre 3 méthodologies d’investigation que nous maitrisons bien maintenant : (i) un jeu d’une trentaine de pièges photographiques automatisés permettant ensuite d’identifier les individus, déterminer leur abondance et estimer des densités de populations, (ii) l’équipement d’individus capturés, avec des colliers GPS permettant d’obtenir un tracé détaillé de leurs déplacements pendant plusieurs jours ou plusieurs semaines, et (iii) une analyse du régime alimentaire (et donc de l’impact à la biodiversité native) par récolte des fèces sur le terrain et analyse au laboratoire des macro-restes non-digérés par comparaison avec une collection de restes trophiques de référence. Ces questions et les résultats obtenus entrent bien évidemment dans l’acquisition de connaissances indispensables pour mettre en œuvre une stratégie de gestion cohérente et pertinente relative aux populations de ce prédateur invasif.
Le candidat, doit être de nature sportive car le terrain choisi pour
ce programme se situe sur un secteur de forêt à moyenne altitude
(500-900m) et assez escarpé et assez sauvage. Cela va nécessiter
notamment d’importantes et nombreuses sessions de travail sur le terrain
en bivouac (probablement par tranches de 5 à 10 jours) et pas mal de
marche. Le terrain se fera accompagné de la doctorante ou d’un personnel
terrain formé à ce type de manip, voire d’un personnel supplémentaire.
La période de terrain sera probablement concentrée entre février et
avril. Le reste du temps étant consacré à l’analyse des données, leur
mise en forme et la rédaction. L’accès au site se fera en véhicule 4×4
IRD conduit par le personnel. Le matériel de bivouac sera fourni par
l’équipe.
Dans le cadre de ce stage, nous prenons en charge le billet d’avion
métropole-Nouvelle Calédonie A-R, les gratifications de stage
habituelles (environ 550 €/mois). Lors des sessions sur le terrain, une
petite dotation supplémentaire (per-diem) est attribuée aux agents et
stagiaires. L’équipe ayant déjà actuellement deux autres stagiaires,
nous n’aurons pas la possibilité d’héberger l’étudiant choisi sur le
centre IRD.
Contact : pauline.palmas@ird.fr