Comprendre l’impact des perturbations liées aux changements globaux sur le fonctionnement des populations est un défi majeur pour la conservation de la biodiversité. Ces perturbations peuvent modifier la structuration génétique des populations à différentes échelles spatiales, ce qui influence leur potentiel évolutif. Deux espèces menacées de primates (gorilles et magots) sont soumises à des pressions évolutives fortes dues aux maladies émergentes (Ebola) et à des pressions anthropiques (fragmentation des paysages, contacts avec les parasites des troupeaux domestiques). L'étude de la variabilité de gènes soumis à sélection, impliqués dans la réponse immunitaire (complexe majeur d'histocompatibilité, CMH) dans différents contextes de perturbations, permettra de préciser les rôles respectifs de l'organisation sociale et des facteurs démographiques sur le potentiel évolutif des populations. Cette problématique entre dans le cadre du projet ANR JC IDiPop (2012-2015).
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