lundi 15 juin 2015

Reconnexion des populations et biologie de la conservation, Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien, Strasbourg

Nous recherchons un(e) à deux étudiant(e)s pour un stage de terrain de deux mois entre Juillet et Septembre 2015. Ce stage porterait sur la reconnexion des populations de Grand hamster, dans un cadre de Biologie de la Conservation. 

L’étudiant devra posséder le permis de conduire depuis plus de 2 ans, ou bien disposer d’une voiture personnelle pour se rendre sur le terrain (les frais kilométriques seront remboursés). 
Pour toute candidature, veuillez envoyer votre CV et une lettre de motivation à Yves Handrich yves-jean.handrich [ chez ] iphc.cnrs.fr et mathilde.tissier [ chez ] iphc.cnrs.fr 


Titre du stage : « Reconnexion des populations de Grand hamster à travers l’amélioration des passages à faune » 

Contexte de l’étude : 
Le Hamster d’Europe, ou Grand hamster (Cricetus cricetus) (Linnaeus, 1758), est une des rares espèces de Mammifères actuellement menacée de disparition en France, une population fragmentée subsistant uniquement en Alsace. Ainsi, l’augmentation de la surface moyenne des parcelles et la densification du réseau routier en Alsace participe à la fragmentation de son habitat et à l’isolement inquiétant des populations. Des mesures compensatoires consistent à multiplier des passages à petites faune sous les axes de transports (routier et voies ferrées). Neuf passages à faune, construits spécifiquement sur un tronçon (la VRPV) et appelés ‘Hamsteroduc’ sont actuellement suivis par notre laboratoire (collaboration CNRS, DREAL Alsace et CG67), et une étude portant plus précisément sur l’évitement du risque de prédation (petits-carnivores//Hamster et autres micromammifères) vient d’être financée dans le cadre d’un Life+ Européen (ALISTER, actions C2 D2). Un enclos a été construit de part et d’autre d’un de ces Hamsteroduc afin de tester en vrai grandeur différents dispositifs anti-prédation. Des grands hamsters issus d’un élevage y ont été lâchés à l’automne dernier et les manipulations commencent cet été. 

Objectif du stage : 
L’objectif est le suivi de la population lâchée (grâce à différentes technologies telles que des pièges photographiques, des caméras infra-rouge dans le Hamstéroduc, identification automatique grâce à des puces et antennes RFID) et la mise en place de tests d’utilisation du Hamstéroduc dans différentes conditions d’usage : spontané (adultes et portées nées dans l’enclos) ou favorisé (distribution de nourriture devant le Hamstéroduc ou de l’autre coté), en présence ou non d’un dispositif anti-prédation (déjà validé en condition de captivité), en présence ou non d’un prédateur dans une cage. Le stagiaire aura une grande part de son temps investi sur le terrain d’étude à la VRPV. Il devra gérer le dispositif anti-prédation et son installation, entretenir la végétation de l’enclos de la VRPV, les dispositifs de suivi et s’assurer de maintenir une disponibilité alimentaire. Une autre partie de son temps consistera à traiter les données provenant des caméras et pièges photos, ainsi que celles issues des antennes d’identification automatiques. 

Echéancier : stage de 1 à 2 mois entre Juillet et Septembre 2015. 

Laboratoire(s) : 
Département d’Ecologie, Physiologie et Ethologie Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien 
23, rue Becquerel F-67087 Strasbourg Cedex 

Encadrant(s) contacts : 
Yves Handrich, CR, IPHC-DEPE, Strasbourg, yves-jean.handrich [ chez ] iphc.cnrs.fr 
Mathilde Tissier, doctorantes, IPHC-DEPE, Strasbourg, mathilde.tissier [ chez ] iphc.cnrs.fr 

Coût et remboursement (si applicable) : Remboursement des frais d’essence. 

Profil recherché : Une personne autonome, rigoureuse, ayant la volonté de faire du terrain, ayant une approche naturaliste et/ou scientifique en biologie. Permis B obligatoire (depuis minimum 2 ans ou bien disposer d’une voiture personnelle).