mercredi 24 mai 2017

Offre de thèse financée

Effets de la variabilité génotypique et phénotypique des espèces  invasives sur le fonctionnement des écosystèmes aquatiques

Equipe d’accueil: Equipe AQUAECO, Laboratoire EDB (Evolution & Diversité Biologique) Université Paul Sabatier, CNRS, Toulouse, France http://www.edb.ups-tlse.fr/
 
Encadrement : Julien Cucherousset (CR1 CNRS, HDR) : http://www.juliencucherousset.fr/
Géraldine Loot (Prof., Université Paul Sabatier, HDR) : http://geraldine-loot.weebly.com
 
Présentation  du  sujet : Les  invasions  biologiques  sont  une  cause  majeure  d’érosion  de  la  biodiversité  qui  affecte  tous  les  niveaux d’organisation  biologique.  De  récentes  études  ont démontré l’importance de la variabilité phénotypique et génotypique au sein des populations  invasives.  Néanmoins,  il  n’existe  à peu  d’étude  ayant  abordé  les  invasions  biologiques  de manière  intégrative  en  utilisant  une  approche  éco-évolutive  allant  du  génotype  à l’écosystème. Dans ce projet de thèse, nous proposons donc de déterminer le rôle relatif de l’environnement,  du  mode  de  colonisation  et  des  pratiques  de  gestion  sur  la  variabilité phénotypique  et  génotypique  des  espèces  non-natives  et  de  mesurer  l’impact  de  cette variabilité individuelle sur le fonctionnement des écosystèmes.
Ce  projet  utilisera comme  modèles  des petits  lacs  formant  des  méta-écosystèmes colonisés par  deux  espèces  d’écrevisses  invasives  (Procambarus  clarkii  &  Orconectes limosus). Il comporte trois objectifs :
1) Identifier le rôle des vecteurs et des modalités de colonisation des écrevisses invasives sur la structuration spatiale de la diversité génétique,
2) Déterminer  l’impact  des  interactions  biotiques  et  abiotiques  d’origine  naturelle  et anthropique  (environnement  et  pratiques  de  gestion)  sur  la  diversité  génétique  et phénotypique,
3) Quantifier  les  conséquences  écologiques  de cette  diversité sur  les  impacts  des  espèces invasives sur les réseaux trophiques et le fonctionnement des écosystèmes. 

Ce  projet  de  thèse  se  situe  à  l’interface  entre  écologie  des  écosystèmes  et  écologie  évolutive et reposera sur une approche de biologie intégrative visant à comprendre le rôle des variations observées en milieu naturel au niveau infra-individuel (génotype, environnement et phénotype) sur les impacts supra-individuelles (communautés et écosystèmes) des invasions biologiques. Il  reposera  sur  des  approches  allant  de  la  génétique  du  paysage  (marqueurs microsatellites),  des  suivis  de  terrain  de  populations  sauvages  (phénotypages,  isotopes stables) et des expérimentations au laboratoire et en mésocosmes.
 
Connaissances:  Ecologie  des  communautés  et  des  écosystèmes,  écologie  évolutive, génétique des populations, écologie isotopique, écologie aquatique.

Début du contrat doctoral : 01/10/2017 (Durée : 36 mois)
 
Financement :  Le  financement  de  la  thèse  est  déjà  obtenu  (Université  Paul  Sabatier,  Toulouse) et le fonctionnement sera assuré par les projets de recherche des encadrants. 

Candidature : Les dossiers de candidature sont à envoyer avant le 15 Juin 2017 à minuit par email  (julien.cucherousset@univ-tlse3.fr  &  geraldine.loot@univ-tlse3.fr)  et  doivent comprendre : une lettre de motivation, un CV, des relevés de notes (L3-M2) et deux lettres de recommandation. Les candidat(e)s sélectionné(e)s seront auditionnés avant la fin Juin 2017.