vendredi 25 octobre 2024

Offre de stage

 

Offre de stage M2

Thème : Effets de la musique et de la synchronisation interpersonelle sur le comportement social des enfants

Ce stage de M2 s’inscrit dans le projet MUSICALBEINGS (Exploring MUSICAL influences on social BEhaviour usING a comparative approach in children, non-human primates and birdS). L’objectif de ce projet est de mieux comprendre les racines évolutives de la musicalité (c’est-à-dire les capacités liées à la perception, à l’appréciation et à la production de la musique) et ses effets sur le comportement social en comparant les humains, les primates non humains et les oiseaux. L’objectif de ce stage concernera plus précisément l’influence de la musique sur les interactions sociales et la coopération chez les enfants, et en particulier le rôle de la synchronisation interpersonnelle. En effet, certains auteurs suggèrent que la musicalité serait apparue au cours de l’évolution pour renforcer les liens sociaux et la cohésion de groupe (« hypothèse du lien social ; Roederer, 1984; Dunbar, 2017; Savage et al. , 2020). Plusieurs études ont révélé que les activités musicales conjointes favorisent la prosocialité chez les enfants (Kirschner et Tomasello, 2010;  Rabinowitch et al.  2012). Durant les premières étapes de ce projet, nous sommes allés plus loin en montrant que la simple écoute de musique (sans production conjointe) peut également avoir de tels effets. Plus précisément, une musique rythmée (au tempo égal ou supérieur à 120 bpm, soit le rythme cardiaque moyen des enfants) écoutée ensemble aura davantage d’effets bénéfiques sur les interactions (regards, sourires, rires ensemble) et la coopération qu’une musique plus lente, à la rythmicité moins marquée (ex. une sonate pour piano de Mozart), ou écoutée séparément. Par ailleurs, d’autres études, de Cirelli et al (2014, 2016), suggèrent que la synchronisation interpersonnelle pourrait favoriser la prosocialité. Il se pourrait donc que l’écoute de musique rythmée ensemble favorise la synchronisation des mouvements, et que cette synchronisation soit responsable des effets observés sur les interactions sociales. Pour tester cette hypothèse, il s’agira dans ce stage de mesurer la synchronisation entre les enfants à travers le codage des comportements à partir d’un éthogramme et la constitution d’un panel de juges adultes puis de tester statistiquement l’influence de la synchronisation sur les comportements observés lors de différentes tâches de coopération déjà réalisées auprès des enfants.

Début du stage : janvier 2023.

Nature de la mission : Le ou la stagiaire de M2 analysera des vidéos d’enfants afin de mesurer la synchronisation interpersonnelle suivant différentes méthodes et effectuera des analyses statistiques afin d’évaluer l’influence de la synchronisation sur les comportements de coopération.

Profil recherché : étudiant.e en M2 en psychologie, éthologie, neurosciences, sciences cognitives. Personne fiable, observatrice, patiente, rigoureuse et très motivée. Compétences en statistiques (logiciel R) appréciées.

Lieu : Laboratoire Ethologie Cognition Développement, Université Paris Nanterre, Nanterre (France)

Encadrement : Carlé Aimé, Rana Esseily, Dalila Bovet

Durée de la mission : 6 mois à temps complet

Rémunération : gratification de stage sur la base légale (convention de stage obligatoire)

Personne à contacter : Envoyer un CV et une lettre de motivation dans un mail commun adressé à Carla Aimé (mme.carla.aime@gmail.com), Rana Esseily (resseily@parisnanterre.fr) et Dalila Bovet (dbovet@parisnanterre.fr)

Stage

 

Comment les capacités cognitives des individus influencent-elles les performances du groupe chez les fourmis ?

 

Proposition de Stage en Éthologie

English version below

 

ACCUEIL

Période et durée: 5 à 6 mois entre Janvier et Juillet 2025

Encadrants: Liselotte Guillemin (doctorante), Benjamin Jauffret (doctorant), Pr. Patrizia d’Ettorre

Structure d'accueil: Laboratoire d’Ethologie Expérimentale et comparée (LEEC). Université Sorbonne Paris Nord, Villetaneuse (à 13 km de Paris), France.

Mail : d-ettorre@univ-paris13.fr ; benjamin.jauffret2@gmail.com ; liselotteguillemin@yahoo.fr

 

CONTEXTE

Les insectes sociaux présentent des différences inter-individuelles dans leurs comportements (fourmis : Udino et al., 2016, d’Ettorre et al., 2017) et leurs performances cognitives (abeilles : Burns & Dyer, 2008; Chittka et al., 2003). Il a récemment été montré que les performances d’un groupe de fourmis découlent des traits de personnalité individuelles des membres du groupe (Martin et al., 2024). Néanmoins, l'influence d'autres traits phénotypiques sur les performances du groupe reste encore peu explorée. Chez les humains par exemple, les performances d’un groupe sur des tâches cognitives étaient positivement corrélées avec les performances cognitives des individus qui le composait (Terborg et al., 1976). Cependant, les effets de la diversité au sein des groupes dépendent de plusieurs facteurs, tels que le type de tâche ou son niveau de complexité. En effet, les groupes d’humains diversifiés peuvent surpasser les groupes homogènes dans des tâches nécessitant de l’innovation, mais être moins efficaces dans des tâches simples demandant une forte cohésion (Shaw & Barrett-Power, 1998). Nous examinerons donc si la performance cognitive d'un groupe de fourmis varie en fonction de sa composition : homogène avec de bonnes capacités cognitives, homogène avec de faibles capacités, ou mixte.

 

OBJECTIFS

L’objectif de cette étude est de voir si la composition du groupe, en termes de capacités cognitives individuelles, peut avoir un impact sur les capacités cognitives globales du groupe. L’étudiant.e sera amené à tester des fourmis individuellement sur une tâche cognitive afin de les attribuer à un groupe expérimental en fonction de leurs résultats. Ensuite, il testera les performances au niveau du groupe sur différentes tâches comportementales.


COMPÉTENCES REQUISES

      Des bases en analyses statistiques sur R

      Une expérience préalable en éthologie est la bienvenue mais pas obligatoire

      Rigueur expérimentale et autonomie

 

CANDIDATURE

Merci d’envoyer CV et lettre de motivation aux 3 encadrants avant le 15 novembre 2024

 

RÉFÉRENCES

Burns, J. G., Dyer, A. G. (2008). Diversity of speed-accuracy strategies benefits social insects. Current Biology, 18, 953–954.

Chittka, L., Dyer, A., Bock, F., Dornhaus, A. (2003). Bees trade-off foraging speed for accuracy. Nature, 424.

d’Ettorre, P., Carere, C., Demora, L., Le Quinquis, P., Signorotti, L., Bovet, D., (2017). Individual differences in exploratory activity relate to cognitive judgement bias in carpenter ants. Behavioural Processes 134, 63–69.

Martin, R., Leroy, C., Maák, I., d'Ettorre, P. (2024). Group phenotypic composition drives task performances in ants. Biology Letters, 20, 20230463.

Udino, E., Perez, M., Carere, C., d’Ettorre, P., (2017). Active explorers show low learning performance in a social insect. Current Zoology 63, 555-560.

Terborg, J. R., Castore, C., & DeNinno, J. A. (1976). A longitudinal field investigation of the impact of group composition on group performance and cohesion. Journal of Personality and Social Psychology, 34, 782

Shaw, J. B., & Barrett-Power, E. (1998). The Effects of Diversity on Small Work Group Processes and Performance. Human Relations, 51, 1307-1325.

 

 

How do individual cognitive abilities shape group performance in ants?

Internship proposal in Ethology

 

HOSTING

Period and duration: 5 to 6 months From January 2025 to July 2025
Supervisors
: Liselotte Guillemin (PhD candidate), Benjamin Jauffret (PhD candidate), Prof. Patrizia d’Ettorre
Host Institution: Laboratory of Experimental and Comparative Ethology (LEEC), Université Sorbonne Paris Nord, Villetaneuse (13 km from Paris), France.
Email: d-ettorre@univ-paris13.fr ; benjamin.jauffret2@gmail.com ; liselotteguillemin@yahoo.fr

 

CONTEXT

Social insects show inter-individual differences in their behavior (ants: Udino et al., 2016; d’Ettorre et al., 2017) and cognitive performance (bees: Burns & Dyer, 2008; Chittka et al., 2003). Recently, it has been shown that the performance of a group of ants depends on the individual personality traits of its members (Martin et al., 2024). However, the influence of other phenotypic traits on group performance remains underexplored. In humans, for instance, group performance on cognitive tasks is often positively correlated with the cognitive abilities of its members (Terborg et al., 1976). However, the effects of diversity within groups depend on several factors, such as the type of task and its level of complexity. Indeed, heterogeneous human groups can outperform homogeneous ones on tasks requiring innovation but may be less effective on simple tasks that demand strong cohesion (Shaw & Barrett-Power, 1998). We will thus examine whether the cognitive performance of a group of ants varies based on its composition: homogeneous with high cognitive abilities, homogeneous with low abilities, or mixed.

 

 

 

 

OBJECTIVES
The aim of this study is to determine whether group composition, in terms of individual cognitive abilities, impacts the overall cognitive performance of the group. The student will individually test ants on a cognitive task to assign them to an experimental group based on their performance. Following this, the student will assess group performance across different behavioral tasks.

 

REQUIRED SKILLS

      Basic knowledge of statistical analysis in R

      Previous experience in ethology is welcome but not mandatory

      Experimental rigor and intellectual independence

 

APPLICATION

Please send your CV and motivation letter to the three supervisors before November 15, 2024.

 

REFERENCES

Burns, J. G., Dyer, A. G. (2008). Diversity of speed-accuracy strategies benefits social insects. Current Biology, 18, 953–954.

Chittka, L., Dyer, A., Bock, F., Dornhaus, A. (2003). Bees trade-off foraging speed for accuracy. Nature, 424.

d’Ettorre, P., Carere, C., Demora, L., Le Quinquis, P., Signorotti, L., Bovet, D., (2017). Individual differences in exploratory activity relate to cognitive judgement bias in carpenter ants. Behavioural Processes 134, 63–69.

Martin, R., Leroy, C., Maák, I., d'Ettorre, P. (2024). Group phenotypic composition drives task performances in ants. Biology Letters, 20, 20230463.

Udino, E., Perez, M., Carere, C., d’Ettorre, P., (2017). Active explorers show low learning performance in a social insect. Current Zoology 63, 555-560.

Terborg, J. R., Castore, C., & DeNinno, J. A. (1976). A longitudinal field investigation of the impact of group composition on group performance and cohesion. Journal of Personality and Social Psychology, 34, 782

Shaw, J. B., & Barrett-Power, E. (1998). The Effects of Diversity on Small Work Group Processes and Performance. Human Relations, 51, 1307-1325.

 

Offre de stage

Titre
Réalisation de deux expertises du Centre national de référence pour le bien-être animal (CNR BEA) sur les risques de chutes et de blessures associés à différentes densités de transport pour les volailles et les ovins.
Contexte du stage / équipe
Soutenu par le Ministère en charge de l’agriculture, le Centre national de référence pour le bien-être animal (CNR BEA) est piloté par INRAE et regroupe les principaux acteurs publics de la recherche, du développement et de la formation dans le domaine du bien-être animal : INRAE, l’Anses, les quatre écoles nationales vétérinaires (VetAgro Sup, ENVA, Oniris et ENVT) et les quatre instituts techniques animaliers (Idele, IFIP, ITAVI et IFCE). Il a pour ambition d’accompagner les acteurs politiques, économiques et sociaux vers une évolution des pratiques qui prennent mieux en compte le bien-être des animaux sous la dépendance humaine (animaux domestiques de production et de compagnie, et animaux de la faune sauvage captive). Le CNR BEA a pour missions : i) d’animer un centre de ressources et d’informations en vue de partager les connaissances technico-scientifiques, les innovations, les réglementations et les ressources pédagogiques en matière de bien-être animal ; et ii) d’assurer une expertise scientifique et technique auprès des pouvoirs publics, des filières, des associations et de tout autre acteur en lien avec la détention d’animaux sur les questions relatives à la bientraitance et au bien-être des animaux sous dépendance humaine.
Dans le cadre de l’actuelle révision du règlement européen 1/2005 sur le transport des animaux
vivants, le CNR BEA a été sollicité par le ministère en charge de l’agriculture pour lui apporter un appui
scientifique et technique sur des points précis de la nouvelle proposition de règlement, en vue des
négociations à venir avec les autres pays de l’Union Européenne. La première question posée par le
BBEA concerne les risques de chutes et de blessures associés à différentes densités de transport pour
les bovins, porcs, volailles, petits ruminants, et chevaux.
Missions
La personne recrutée aura pour principale mission le pilotage de deux expertises menées par le CNR
BEA : la première sur les volailles et la seconde sur les ovins. Il s’agira de réaliser une synthèse des
connaissances disponibles permettant de répondre à la question posée par le ministère. Cette
synthèse se basera majoritairement sur les avis de l’Autorité européenne de sécurité des aliments
(EFSA) relatifs au transport d’animaux vivants, et sera complétée si certains points nécessitent d’être
approfondis, par soucis de clarté et d’exhaustivité. Ces expertises sont uniquement basées sur un
travail bibliographique, aucune expérimentation/étude de terrain ne sera donc menée dans le cadre
de ce travail.
La personne recrutée sera intégrée aux réseaux du CNR BEA et sera également chargée de rendre
compte de ces expertises au comité de pilotage du CNR BEA, aux experts du sujet sollicités sur cette
thématique, ainsi qu’au commanditaire des expertises.
Profil, niveau souhaité
Master 2 ou fin de cycle ingénieur (césure ou dernière année).
Compétences requises : réaliser des recherches bibliographiques, rédiger et analyser des synthèses,
restituer oralement, autonomie et proactivité.
Compétences appréciées : intérêt pour l’approche scientifique pluridisciplinaire du comportement
animal et pour les grandes problématiques du bien-être des animaux de ferme, connaissance des
enjeux politiques européens associés au bien-être animal, connaissance de l’expertise.
Encadrement et personne à contacter
Encadrement : Camille Bezançon et Violaine Colson
POUR POSTULER Transmettre une lettre de motivation et un CV à Equipe-CNR-BEA@inrae.fr avant le
11/11.
Conditions d’accueil
Lieu du stage : INRAE, Centre-siège – 147 rue de l’Université – 75007 Paris. Restaurant d’entreprise sur
place.
Durée et période souhaitée : 6 mois à partir du 1er janvier 2025
Indemnisation de stage sur la base du tarif en vigueur à l’INRAE (un peu plus de 600 € par mois).

Offre de stage

Titre
Réalisation de deux expertises du Centre national de référence pour le bien-être animal (CNR BEA) sur les risques de chutes et de blessures associés à différentes densités de transport pour les caprins et les chevaux.
Contexte du stage / équipe
Soutenu par le Ministère en charge de l’agriculture, le Centre national de référence pour le bien-être animal (CNR BEA) est piloté par INRAE et regroupe les principaux acteurs publics de la recherche, du développement et de la formation dans le domaine du bien-être animal : INRAE, l’Anses, les quatre écoles nationales vétérinaires (VetAgro Sup, ENVA, Oniris et ENVT) et les quatre instituts techniques animaliers (Idele, IFIP, ITAVI et IFCE). Il a pour ambition d’accompagner les acteurs politiques, économiques et sociaux vers une évolution des pratiques qui prennent mieux en compte le bien-être des animaux sous la dépendance humaine (animaux domestiques de production et de compagnie, et animaux de la faune sauvage captive). Le CNR BEA a pour missions : i) d’animer un centre de ressources et d’informations en vue de partager les connaissances technico-scientifiques, les innovations, les réglementations et les ressources pédagogiques en matière de bien-être animal ; et ii) d’assurer une expertise scientifique et technique auprès des pouvoirs publics, des filières, des associations et de tout autre acteur en lien avec la détention d’animaux sur les questions relatives à la bientraitance et au bien-être des animaux sous dépendance humaine.
Dans le cadre de l’actuelle révision du règlement européen 1/2005 sur le transport des animaux vivants, le CNR BEA a été sollicité par le ministère en charge de l’agriculture pour lui apporter un appui scientifique et technique sur des points précis de la nouvelle proposition de règlement, en vue des négociations à venir avec les autres pays de l’Union Européenne. La première question posée par le BBEA concerne les risques de chutes et de blessures associés à différentes densités de transport pour les bovins, porcs, volailles, petits ruminants, et chevaux.
Missions
La personne recrutée aura pour principale mission le pilotage de deux expertises menées par le CNR BEA : la première sur les caprins et la seconde sur les chevaux. Il s’agira de réaliser une synthèse des connaissances disponibles permettant de répondre à la question posée par le ministère. Cette synthèse se basera majoritairement sur les avis de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) relatifs au transport d’animaux vivants, et sera complétée si certains points nécessitent d’être approfondis, par soucis de clarté et d’exhaustivité. Ces expertises sont uniquement basées sur un travail bibliographique, aucune expérimentation/étude de terrain ne sera donc menée dans le cadre de ce travail.
La personne recrutée sera intégrée aux réseaux du CNR BEA et sera également chargée de rendre compte de ces expertises au comité de pilotage du CNR BEA, aux experts du sujet sollicités sur cette thématique, ainsi qu’au commanditaire des expertises.
Profil, niveau souhaité
Master 2 ou fin de cycle ingénieur (césure ou dernière année).
Compétences requises : réaliser des recherches bibliographiques, rédiger et analyser des synthèses, restituer oralement, autonomie et proactivité.
Compétences appréciées : intérêt pour l’approche scientifique pluridisciplinaire du comportement animal et pour les grandes problématiques du bien-être des animaux de ferme, connaissance des enjeux politiques européens associés au bien-être animal, connaissance de l’expertise.
Pas de permis B nécessaire
Encadrement et personne à contacter
Encadrement : Camille Bezançon et Violaine Colson
POUR POSTULER Transmettre une lettre de motivation et un CV à Equipe-CNR-BEA@inrae.fr avant le
16/12.
Conditions d’accueil
Lieu du stage : INRAE, Centre-siège – 147 rue de l’Université – 75007 Paris. Restaurant d’entreprise sur
place.
Durée et période souhaitée : 4 mois à partir du 1er juin 2025
Indemnisation de stage sur la base du tarif en vigueur à l’INRAE (un peu plus de 600 € par mois)

Offre de stage de 8 semaines - Étudiant minimum L3 (possible césure)

Étude des effets du CBD sur les comportements et le stress des chiens de refuge
Lieu : Refuge AVA, Normandie
Contexte
Outre les humains, les chiens et les chats disposent d’un système endocannabinoïde avec lequel le CBD (cannabidiol) interagit (Dana M. Vaughn et al., 2021). Par conséquent, il a récemment été affirmé que le CBD possédait plusieurs prétendus avantages pour la santé de ces animaux, et l’utilisation de produits à base de chanvre riches en CBD devient de plus en plus populaire parmi les propriétaires d’animaux. On prétend fréquemment que le CBD peut être une solution efficace et naturelle pour minimiser les comportements indésirables présentés par les chiens sans effets secondaires nocifs, mais avec des preuves scientifiquement limitées (Masataka, 2024).
En ce qui concerne le comportement animal, il n’existe qu’un nombre limité d’études examinant les effets d’un traitement à base de CBD sur le comportement des chiens. Le CBD a par exemple été utilisé pour contrôler l’anxiété et les conditions de stress chez les animaux (Giovanna Marliani et al. 2024). Les stéréotypies et les comportements de déplacement sont considérés comme des indicateurs de mauvaises conditions de bien-être, pouvant même conduire à l'automutilation, compromettant encore davantage la qualité de vie de l'animal. Les refuges pour chiens peuvent constituer un environnement stressant en raison du manque potentiel d’interactions et de stimuli sociaux, de la compétition pour les ressources et du surpeuplement, pouvant conduire à des conditions de stress chroniques (Giovanna Marliani et al., 2024). Ces événements peuvent avoir un impact négatif sur leur bien-être si le stress qu’ils subissent n’est pas reconnu et traité de manière appropriée (Flint et al., 2024).
Présentation du Refuge AVA
Le refuge AVA (Agir pour la Vie Animale) est l'un des plus grands refuges de France, spécialisé dans l'accueil de chiens et d'autres animaux en difficulté. Situé en Normandie, AVA se consacre à la recherche de solutions innovantes pour améliorer le bien-être animal. Dans ce cadre, nous menons une étude sur l'effet du CBD sur les comportements et le stress des chiens du refuge.
Encadrante : Audrey Besegher (doctorante)
Equipe de recherche : Dalila Bovet (Université Paris Nanterre) ; Sarah Jeannin (Université Paris Nanterre) ; Sara Hoummady (UniLaSalle) ; Thierry Bedossa (AVA) ; Audrey Besegher (doctorante au sein des 3 structures)
Missions du stage
Sous la supervision de l'équipe de chercheurs et en collaboration avec les soigneurs du refuge, le/la stagiaire aura pour mission de :
1. Suivre les chiens : Participer aux tournées quotidiennes avec les soigneurs pour mieux connaître les chiens et contribuer à l’administration d'additifs alimentaires (CBD/Placebo).
2. Collecter des données : Utiliser divers outils pour mesurer les effets du CBD sur les comportements et le stress des chiens, notamment :
o Colliers d'activité : Comme le suivi des mouvements et de l'activité physique.
o Caméras et prises de son : Enregistrements vidéos et sonores pour l'observation des comportements.
o Caméra thermique : Mesure des variations de température corporelle, indicatrices de stress lors de visites vétérinaires.
o Prélèvements de poils : Pour analyses biologiques de stress (cortisol).
o Questionnaire : Remplir un questionnaire comportemental (mini C-BARQ) pour évaluer les changements observés et/ou leur influence sur les résultats.
En plus si possible :
3. Analyse des résultats : Participer à l'analyse des données collectées pour évaluer l'impact du CBD sur le
bien-être des chiens.
Profil recherché
Nous recherchons un(e) étudiant(e), possible césure, (niveau Licence 3 minimum) dans les domaines suivants :
• Éthologie, biologie animale, vétérinaire, ou tout autre domaine pertinent en lien avec le comportement animal.
• Forte motivation pour le bien-être animal et intérêt pour les méthodes innovantes en soins aux animaux.
• Capacités d’observation et d’analyse, rigueur dans la collecte des données.
Conditions du stage
• Durée : 8 semaines
• Période : Vers février-mars 2025
• Gratification : Aucune
• Lieu : Refuge AVA, situé en Normandie (logement disponible sur place).
• Présence sur le terrain requise : Le/la stagiaire devra être présent(e) quotidiennement au refuge pour suivre les chiens et collecter les données.
• Permis de conduire et véhicule personnel : Souhaité pour les déplacements quotidiens et les besoins personnels (courses, etc.).
Avantages
• Hébergement sur place.
• Immersion totale dans un environnement dédié au bien-être animal.
• Contribution à une étude innovante et à fort impact sur l'amélioration de la qualité de vie des animaux en refuge.
Candidature
Si vous êtes passionné(e) par le bien-être animal et que ce stage correspond à vos aspirations, nous vous invitons à envoyer votre CV et lettre de motivation à Audrey Besegher (audrey.besegher@hotmail.fr) avec pour objet
"Candidature Stage AVA - CBD et Comportement des Chiens".
Date limite de candidature : fin janvier 2025
Nous avons hâte de travailler avec vous pour améliorer le bien-être de nos chiens !

Assistant/Associate/Full Professor in Animal Welfare Science

 

College of Veterinary Medicine, Michigan State University 
East Lansing, USA

The position will incorporate a mix of teaching, research, outreach, and academic service responsibilities. The teaching responsibilities involve delivering comprehensive, speciesspanning animal welfare and behavior education throughout our professional veterinary curriculum. This includes the design and development of animal welfare course content, courses, and mentoring students in animal welfare projects. The role also entails advising our veterinary student team in the Intercollegiate Animal Welfare Judging and Assessment Contest. The research duties are to conduct independent and/or collaborative research that is relevant to the college and our stakeholders and becomes recognized both nationally and internationally for its contributions to advancing animal welfare. 

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Stage - comportement de jeu et les relations humain-animal chez la poule

 

Offre de stage M2 ou équivalent –  Étude du comportement de jeu et des relations humain-animal chez deux souches de poules sous différentes pressions sélectives

 

Laboratoire d’accueil et lieu de stage : CEB (Cognition, Ethologie, Bien-être animal), INRAE Nouzilly

Responsables du stage : Lucille Dumontier (Post-doctorante), Vitor Ferreira (Chargé de Recherche, INRAE Nouzilly) et Ludovic Calandreau (Directeur de Recherche, INRAE Nouzilly)

Durée : 6 mois (entre début janvier et fin juin 2025)

Contexte et objectif : Dans le cadre d’un projet visant à mieux comprendre les expériences positives que les animaux d’élevage peuvent vivre, tant avec leurs congénères qu’au travers de leurs interactions avec les humains, nous recherchons un(e) stagiaire motivé(e). Le stage portera principalement sur l’étude du comportement de jeu, avec la possibilité de participer également à des études sur les interactions humain-animal chez deux souches de poules soumises à des pressions sélectives distinctes. L’objectif est d’explorer comment la domestication et la sélection influencent ces comportements et d’analyser les différences entre les souches en fonction des traits sélectionnés (productivité vs résilience, par exemple). Le stage inclura des observations comportementales, la manipulation des animaux et des analyses de données.

Lieu d’accueil du stagiaire : L’équipe de recherche CEB (Cognition, Ethologie, Bien-être animal) d’INRAE de Nouzilly (37) étudie les processus mentaux impliqués dans les émotions, la relation humain-animal et les capacités d’apprentissage des animaux domestiques (personnes impliquées Vitor Ferreira et Ludovic Calandreau). Le stagiaire effectuera tout son stage à INRAE de Nouzilly (à 20 km de Tours).

Mission / aspects pratiques : Le/la stagiaire sera en charge du développement des protocoles expérimentaux pour l’exécution des tests comportementaux. Le/la stagiaire devra s’occuper de toutes les phases d’un projet scientifique :  recherche bibliographique, appropriation de l’expérience via la littérature, création du protocole expérimental, mise en œuvre de l’expérience, collecte et analyses de données et rédaction d’un mémoire.

Conditions : Stage d’une durée de 6 mois avec un démarrage à partir de fin janvier 2024. Le/la stagiaire sera localisé à INRAE de Nouzilly (20 km de Tours). La rémunération est en accord avec la législation en vigueur. Restauration le midi possible au restaurant INRAE au tarif subventionné.

Profil recherché : Étudiant(e) en cinquième année (niveau M2) d’un cursus universitaire ou d’école en agronomie, agriculture, ou vétérinaire, avec un fort intérêt pour la recherche, la cognition animale, le comportement, et le bien-être animal. Une bonne maîtrise des outils d’analyse, des compétences rédactionnelles en français et en anglais, ainsi que des connaissances en statistiques sont requises. Il est essentiel d’être capable d’interagir et de manipuler les animaux avec calme et délicatesse. Le/la stagiaire sera amené(e) à participer à des tests comportant des efforts physiques sollicitant particulièrement le dos, les jambes et les bras. Un permis de conduire B est nécessaire, et l’utilisation d’un véhicule personnel est recommandée.

Contact : Pour plus d’informations ou pour envoyer votre candidature (lettre de motivation et cv): Vitor Ferreira (vitor.ferreira@inrae.fr) et Lucille Dumontier (lucille.dumontier@inrae.fr).